lundi 26 mai 2008

Mexico en vrac


Vivaaerobus

Sans tarder sinon je risque d'oublier, je fais de ce pas le récit de mon vagabondage au Mexique. Depuis le temps que je rêvais d'aller visiter ce pays, je profite de l'ouverture d'une ligne low cost entre Austin et Cancun pour acheter un billet AR départ juste après la fin de mon dernier partiel et retour 9 jours après. J'ai rien réservé ou prévu, je pars seul avec le lonely planet, et je décide de voyager léger avec le strict minimum.
Je pars le matin aux aurores, ayant passé la nuit à trier mes affaires et faire mon sac. La veille j'ai réussi à vendre ma voiture, je pars l'esprit léger, tranquille. J'arrive à l'aéroport Austin Bergstrom international airport, et là je ne trouve pas le comptoir de Vivaaerobus, ma compagnie low cost. Je me résigne à demander des renseignements à l'accueil qui me fait savoir que cette compagnie a son propore terminal, le terminal sud. Je commence à maudire Vivaaerobus qui ne fait mention de ça nulle part sur leur site internet. Vite je me précipite pour prendre un billet au système de navette qui fait la liaison avec les deux terminaux. Pas de bol il faut que j'attende la prochaine, qui met un temps interminable à arriver. Finalement je parviens au terminal Sud, qui n'est finalement pas loin du tout, juste de l'autre coté des pistes, mais bien sur impossible d'y aller à pied. Il me reste 40min, je pense avoir le temps. Et non! Au guichet une latino désolée me dit que l'enregistrement est fermé, c'est trop tard. Finalement, à force d'insistances, ils réouvrent l'enregistrement, ouf! Je suis le dernier à monter dans l'avion, qui décollera un quart d'heure avant l'heure prévu! J'ai jamais vu ça, des vols qui décollent en avance. Mon habitude du quart d'heure toulousain est tenace, et a failli me jouer un sale tour. Heureusement me voilà parti.
Arrivé à l'aéroport de Cancun, je décide de snober le Cancun des gringos et de me diriger directement vers la côte plus au Sud. J'embarque dans un bus direction Playa del Carmen. La gare routière de Playa est situé en plein centre, et à peine sorti du bus je me retrouve dans la rue. Et là, venant des Etats Unis, c'est le choc. C'est grouillant de monde, ca se bouscule, ca crie... Sous une chaleur torride je me retrouve dans la quinta, la rue la plus animée de Playa, et la plus touristique aussi. La rue est envahie de touristes, américains pour la plupart. Aux boutiques classiques de hamacs se succèdent des pseudo magasins chics et des restaurants avec des menus à 12$ (cher pour le mexique) , les prix sont affichés en $ directement... Ici attraper le touriste est un sport national, le gros poisson étant l'américain. Impossible de faire trois pas sans se faire harponner par un mexicain qui veut me vendre un hamac ou alors du cannabis. Plus les marchands des boutiques qui essaient d'attirer le gringo, tout cela en anglais évidemment.


Je remonte la rue et soudain entre deux blocs, un carré turquoise apparait. Irrésistiblement attiré, je découvre une plage de sable blanc, des palmiers, et une mer turquoise comme je n'en avais jamais vu auparavant. Hélas ce décor idyllique est gâché par l'urbanisation et il est dur de trouver un ft² de plage qui ne soit pas occupé par un transat d'hôtel.
Je me trouve une auberge de jeunesse, et m'en vais profiter de la plage. Sur le chemin ce que je vois me surprend à moitié: un mc do, un subway, un king burger, et même un wal mart. Playa delCarmen est somme toute une station balnéaire fort agréable, mais j'aimerais voir un mexique authentique qui ne soit pas dénaturé pour satisfaire les besoins américains. Je prévois de descendre la côte jusqu'à Tulum. Un routard de l'AJ était même surpris que je n'y sois pas allé directement depuis l'aéroport. Il me conseille de ne pas louper les cenotes, et m'indique grosso modo l'emplacement de quelques unes pres de tulum.
Après avoir fait un tour au Wal mart pour me sentir comme à la maison, je vais manger des enchiladas sans une rue assez loin de l'agitation de la quinta. Une taqueria ne payant pas de mine, avec des mexicains à l'intérieur, et une petite mexicaine toute ridée faisant le service. C'est bon signe! Et avec 8 pesos le tacos, que demande le peuple!

Epilogue

Nous voici fin mai déjà, et mon aventure se termine bientôt. Il me reste encore quelques jours avant mon vol de retour, et je profite de mon temps libre pour réactiver et conclure ce blog que je n'ai pas vraiment tenu à jour ce semestre ci. Mea culpa.
J'ai donc fini les cours et partiels il y a deux semaines, et ensuite je me suis pris quelques vacances au Mexique. Je suis revenu la semaine dernière tout bronzé, et maintenant je commence à plier bagage. J'essaie de refourguer ma camelote Ikea, mais sans succes. Il me reste plus que trois jours, et il faut absolument que ça parte... Je vois un autre problème qui se profile, comment faire rentrer my stuff dans 2 bagages de 50lbs.
Mon roommate est parti avant que j'ai pu lui expliquer comment faire des crêpes. Un numéro celui là. J'espère que mes tentatives pour lui ouvrir l'esprit porteront un jour ses fruits.
Je ne pouvais pas quitter le Texas sans avoir vu un rodéo, c'est chose faite depuis hier. Et suite à un concours de circonstances, j'ai aussi traversé Dallas by night dans un towing car et découvert les bus Greyhound.
Il est 3h du mat et j'attends un coup de fil pour un stage. Je vais en profiter pour narrer mes escapades mexicaines.