vendredi 25 janvier 2008

La côte californienne

Après les quelques jours passés à San Francisco, début du road trip! Nous louons une voiture pour faire le tour de la baie, puis pour descendre la côte jusqu'à Los Angeles.


La voiture de location : Une économique aux Etats Unis ce n'est pas une Fiat Panda! Nous avons eu une Kia Rondo V6 auto flambant neuve! C'est à peu près l'équivalent d'un scénic, avec en plus un moteur 6 cylindres!!
Nous prenons la voiture chez Alamo, au centre ville de San Francisco. J'aurai eu le privilège de conduire dans les rues pentues de San Francisco! La boite auto n'était pas forcément l'idéal dans les rues à pics de Russian hill, heureusement notre super Kia avait aussi un mode semi auto bien pratique!
Pour cause de tempête, nous ne pouvons pas aller voir les parcs naturels de la baie, du coup nous allons visiter Oakland de l'autre coté, San José, et les campus de Berkeley et de Stanford. Eux aussi ont leur tour tronant au milieu du campus, un petit campanile pour Berkeley et une tour à l'architecture hispanique pour Stanford. Le campus de Stanford semble très agréable avec ses palmiers et ses bâtiments en pierre marron.

Ensuite nous revenons vers la côte et descendons vers Monterey, puis Carmel by the Sea. Nous prenons la mythique highway 1, qui longe la côte sauvage de Big Sur sur une centaine de miles.

La highway 1

Heureusement la tempête a cessé, le temps est magnifique ce qui permet d'apprécier la beauté des paysages de Big Sur. La côte est formée de fières montagnes venant buter dans l'océan. La route se fraie un passage accrochée au flanc du relief, et ne traverse aucune ville ou village sur près de 100 miles. Et évidemment pour que ce soit plus excitant, nous l'avons emprunté avec le réservoir contenant juste ce qu'il fallait d'essence (d'après mes estimations). Au final nous ne sommes pas tombé en panne, mais de toute manière il y avait deux pompes sur la route en cas de nécessité (absolue car l'essence y était 2 fois plus chère!).


Le soir arrivée à Cambria, où nous dormons à l'auberge de jeunesse, ou plutôt dans la petite maison de Anna. C'était sans doute la meilleure halte du voyage, par rapport aux motels, hotels, hostels et autres auberge de jeunesse. Nous étions pratiquement les seuls dans sa maison, et Anna était très acceuillante, elle avait l'air d'une hippie vivant comme dans les années 70, hors du temps dans sa petite maison en bois. Avant d'aller se coucher, petite partie de poker, jouée à la méthode Juan Franco. Ah oui j'ai oublié d'en parler, il s'agit d'un drôle de gars rencontré à l'Auberge de jeunesse de San Francisco qui a continué à nous enseigner le poker, en fait c'était soi-disant un australien d'origine italienne joueur de poker professionnel, ancien footballeur professionel ayant joué au Bechictas en Turquie et maintenant entraineur à San Francisco...

Passé Cambria, le relief s'estompe, la végétation devient plus méditerranéenne, les pins laissent la place aux palmiers et cactus. Nous arrivons dans la zone des Santa blablabla. Parmi elles Santa Barbara, et ses batiments hispaniques avec ses fameuses voutes. A ma grande surprise la côte reste relativement bien préservée, elle est totalement sauvage jusqu'à Santa Barbara, après on voit des maisons discrètes bordant la côte, mais pas de grands complexes hoteliers ou d'urbanisation sauvage comme en Espagne. Ensuite c'est Malibu. La fameuse plage de malibu est finalement plutôt étroite, et je n'ai pas vu de poste de surveillance, encore moins Pamela. Ensuite Los angeles est déjà là, et le paysage change radicalement, même le ciel change et prend une couleur rose tellement l'air est pollué.

Malibu

Aucun commentaire: